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Aujourd’hui, je vous propose de partir à la rencontre d’Angélique d’Esclaibes, la cofondatrice d’Epycure. La startup propose à ses clients des formules mêlant vitamines, minéraux et plantes, personnalisées en fonction des besoins de chacun.
Caractérisée par son franc-parler, sa spontanéité et son discours ‘no-bullshit’, Angélique détonne. Et elle a eu à cœur de transférer ses valeurs et sa personnalité, au sein même de l’ADN de sa marque. On discute ensemble dans cet épisode de l’approche Marketing d’Epycure, de la limite entre discours commercial et greenwashing, et de l’avènement du marché du bien être ces dernières années, pour le meilleur, comme pour le pire…
La naissance de la marque
(De 1:54 à 6:10)
Epycure est née d’un constat : il n’est pas normal de devoir prendre tout le temps des médicaments pour aller mieux. Durant son enfance, Angélique d’Esclaibes a souvent eu des problèmes de peau, de ventre ou de sommeil. Pour pallier à son problème, elle s’est informée sur les médecines douces, l’alimentation et le bien-être en général. Un parcours du combattant, qui lui a quand même appris un paquet de choses sur la santé, les vertus de la médecine douce et les bénéfices des ingrédients naturels.
Cette expérience lui a donné l’envie de se lancer une aventure dans laquelle elle croit : la vente de compléments alimentaires, pour prévenir les symptômes plutôt que les traiter.
C’est ainsi qu’Epycure se lance en 2019, avec une première offre proposant aux clients de recevoir des compléments alimentaires adaptés à leur profil, directement dans leur boîte aux lettres.
Deux ans plus tard, l’entreprise a lancé une boutique en ligne pour acheter de manière autonome des compléments alimentaires répondant à des besoins divers (cure de sommeil, détox, stress ou cheveux…). Et ce, toujours en gardant une idée d’un abonnement flexible (mensuel, trimestriel, ou semestriel) qui s’adapte à chacun grâce à un questionnaire.
Le marché des médecines douces et compléments alimentaires
(De 6:45 à 12:35)
Le consommateur d’aujourd’hui comprend l’importance de son corps, et de son bien-être en général. Il a donc décidé d’en prendre soin. Et pour cela, il a besoin d’apprendre à sélectionner rigoureusement ce qui entre dans son organisme.
La promesse d’Epycure, pour répondre à ce besoin ? Une série de contenus pédagogiques qui permettent à son audience de mieux comprendre :
- comment devenir acteurs de leur propre bien-être ;
- les méthodes naturelles pour éviter de développer des symptômes amenant à des traitements lourds ;
- les petites astuces pour se débarrasser des désagréments et petits soucis du quotidien.
Une volonté qui s’illustre dans le lancement du petit dernier dans la gamme de produits Epycure. Un complément alimentaire, à la fois délicieux et ludique : les gummies. Un produit pensé pour remettre du plaisir dans la notion de ‘traitement’.
Ainsi, comme l’explique Angélique durant l’interview, le pari gagnant d’Epycure repose sur une stratégie de contenus. Une stratégie qui offre à la marque une place d’expert dans le marché des compléments alimentaires.
Un podcast, un blog et des communications fréquentes sur les réseaux sociaux lui permettent d’aider de nombreuses personnes à aller mieux, sans chercher à vendre avant tout. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les liens de confiance entre Epycure et son audience sont si forts.
Mettre son client au centre de sa stratégie de contenu
(De 13:06 à 22:15)
Angélique nous partage dans l’épisode comment elle a cherché à mettre en place ses idées au début de l’aventure d’Epycure, en termes de communication. “Je pense qu’un contenu doit divertir, convaincre, éduquer ou inspirer.” affirme-t-elle ainsi.
Entre infographies poussées, citations inspirationnelles et GIFs de chat, elle cherche avant tout à prendre du recul vis-à-vis des considérations de ROI et de KPIs. La mesure du succès de chaque initiative, les métriques sont certes importantes, mais il faut aussi savoir prendre de la hauteur et considérer que chaque contenu, quel que soit son impact, contribue à sa manière au rayonnement global de la marque.
Durant la conversation sur le sujet, Angélique donne un dernier conseil : toujours garder en tête de varier le contenu pour incarner son identité.
Comment se différencier face à la concurrence dans un marché saturé
(De 22:30 à 26:21)
Dans un secteur hyper-compétitif, le storytelling est une arme redoutable pour se différencier face aux concurrents. Afin de donner plus de force à un discours, il est important d’embarquer l’audience dans une aventure qui répond à un réel problème des consommateurs.
Quand on communique sur les réseaux sociaux, on est face à un enjeu : sur-communiquer ou ne pas le faire assez.
Une des pratiques les plus inquiétantes du marketing est de faire croire (souvent à tort) à son audience que la marque a de fortes préoccupations environnementales, et de communiquer lourdement dessus. C’est ce que l’on appelle le greenwashing.
Pour Epycure, c’est l’inverse : Angélique nous confie porter ces préoccupations, mais rarement oser communiquer sur les initiatives de la marque. Car à force de se saisir des considérations environnementales et de développement durable, certaines marques mal intentionnées ont fini par créer un climat de méfiance au sein des consommateurs, qui risquent désormais de prendre toute initiative de communication ‘green’ comme une manipulation.
Rester honnête et transparent tout au long du processus de développement reste cependant un enjeu cher à Epycure. Cela permet à la marque de créer une relation privilégiée avec ses clients.
Le marché ultra-concurrentiel du médicament
(De 26:21 à 33:15)
Depuis quelques années, le marché du bien-être est en plein essor. La crise sanitaire a fortement accentué cette croissance et a fait émerger différents acteurs sur ce marché. Notamment, certains ne portant pas forcément les meilleures intentions vis-à-vis de la santé de leurs consommateurs.
D’ailleurs, comme le dénonce Angélique, même du côté des pharmacies, on abuse parfois du manque de connaissances du client. Ainsi, bon nombre de pharmaciens préfèrent conseiller à leurs clients des soins comportant des molécules synthétiques plutôt que des produits naturels… Et la raison n’est pas basée sur l’efficacité du produit, bien au contraire, mais sur l’importance de la commission qu’ils toucheront en fonction de leur vente.
Aujourd’hui cependant, le consommateur est de plus en plus au fait de cette situation, ce qui provoque une méfiance envers l’industrie médicale, mais aussi les nouveaux acteurs du marché.
Pour cette raison, Epycure considère qu’il est essentiel, en plus de ses produits, de réaliser un effort de pédagogie à travers un contenu riche et des conseils facilement actionnables. Le tout, en gardant en tête la sensibilité et les problèmes de ses clients. Cette pratique a permis à la marque de créer une relation forte et honnête avec son audience.
Rien à voir avec les fausses promesses, les régimes alimentaires intenables ou les activités sportives épuisantes !
Où est la limite entre greenwashing et marketing ? L’importance de la transparence
(De 33:20 à 38:18)
Chercher à être le plus transparent possible, c’est l’un des grands combats de l’entreprise. Angélique nous partage notamment dans l’épisode que Epycure est inscrit sur la plateforme Zey, qui est chargée d’évaluer l’impact global de la marque sur l’environnement et les collaborateurs.
Ce procédé permet à l’entreprise de dessiner une roadmap engagée, que ce soit au niveau du packaging ou des ingrédients.
Depuis le début de cette aventure entrepreneuriale, le client est au centre des préoccupations d’Epycure, ce qui fait de lui un acteur incontournable du changement et des évolutions de l’entreprise. Parmi eux, on peut citer la diminution du plastique, des flacons réutilisables, et une production nationale.
À l’avenir, un véritable travail est en cours sur la communication, avec une réflexion sur un nouveau format de podcast pour avertir sur les enjeux de la transition vers une production plus respectueuse de la Nature.
Une affaire à suivre…