#37 – Transmettre des émotions grâce à la vidéo, avec Harold de KÖM

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La vidéo est un format de plus en plus plébiscité par les marques, et ce, pour une bonne raison ! Une récente étude montre que 71 % des consommateurs considèrent la vidéo comme véhicule d’une image positive pour les entreprises ! Et 77 % déclarent penser que les entreprises utilisant la vidéo sont plus impliquées dans leurs relations client

 

La vidéo a pour principal avantage sa capacité à créer des émotions fortes. Cependant, la viralité et la capacité de faire des vidéos impactantes n’est pas donnée à tout le monde ! Loin d’être le canal le plus accessible, la vidéo demande en effet à la fois un investissement financier et un temps considérable. Et c’est précisément dans cette brèche que s’est positionné Harold, cofondateur de KÖM, une agence pas comme les autres. 

 

Avec Harold, on a évoqué dans The Storyline ce qui fait de la vidéo un format pertinent pour les marques, et les étapes de la création d’une vidéo qui marche. Nous avons également évoqué son impact sur notre cerveau, et comment faire preuve de créativité sur ce format !  

Se différencier avec une offre plus abordable que ses concurrents 

 

Harold a toujours été un cinéphile invétéré. Après une formation en école de commerce, et un parcours entrepreneurial déjà riche (dont des premiers succès dans les boissons relaxantes et le recrutement), il décide de lancer KÖM. Une nouvelle aventure qu’il ne démarre pas seul, puisqu’il s’associe à Florent et Anaëlle, forte d’une expérience de plus de 20 ans dans l’audiovisuel. 

 

Comme nombreux des beaux succès décryptés dans The Storyline, celui de KÖM s’explique par son origine. L’idée émerge en effet d’un pain point concret. 

 

Dans son quotidien, Harold sent un fort intérêt pour la vidéo de la part de ses proches entrepreneurs, notamment en raison de son impact fort auprès des prospects. Mais le problème de ce format, face à l’écrit ou l’audio, c’est son coût. 

 

Il cherche donc un moyen de rendre la vidéo plus accessible, et finit par trouver un bon compromis.  En contrepartie d’une facturation plus légère (avec une offre qui débute à 1000 euros), KÖM fait intervenir ses clients dans la conception de la vidéo. Ils peuvent ainsi fournir les figurants (parmi leurs proches, ou en se retrouvant eux-mêmes devant la caméra). Parfois, les clients sont aussi invités à mettre à disposition leurs propres locaux comme lieu de tournage. 

 

Et cette décision s’avère très positive, avec un double effet kiss cool pour les clients ! Mettre la main à la pâte permet non seulement de réduire les coûts, mais aussi d’obtenir un rendu à la fois plus qualitatif et authentique. La vidéo donne ainsi réellement l’impression d’être en immersion dans l’univers de la marque. Et les audiences peuvent plus facilement s’identifier à la marque, en découvrant ses coulisses et ses représentants ! 

 

Outre son positionnement tarifaire, KÖM se démarque aussi par sa tonalité. Une bonne touche d’humour, propre au studio vidéo, qui fait la différence sur les réseaux sociaux ! 

 

Un processus plus complexe qu’il n’y paraît : les étapes de création d’une vidéo 

 

Pour celles et ceux qui souhaiteraient sauter le pas et créer leur propre vidéo, Harold explique pendant notre interview le processus qui se cache derrière ce format. 

 

Concrètement, la création d’une vidéo suit plusieurs étapes. 

 

  • Un questionnaire distribué au client, et qui fait office de brief. Il permet d’obtenir la matière première, en répondant à des questions sur la marque, l’objectif de la vidéo (lancement d’un produit, notoriété, branding) et sa cible. KÖM essaye également de mieux comprendre la tonalité (corpo, inspirante, humoristique) que souhaite adopter le client, et son plan de diffusion. Le budget est également abordé, afin d’évaluer les moyens qui pourront être mis en œuvre ; 
  • L’équipe créative réceptionne alors le brief. S’ensuit un appel de découverte avec le client, durant lequel l’équipe Sales peut poser des questions complémentaires, si besoin ;
  • KÖM réfléchit ensuite au scénario sur la base de ces paramètres. Une fois le scénario imaginé, il est partagé au client sous la forme d’un moodboard
  • Vient ensuite l’étape du tournage (ou production). KÖM y convie le client, qui peut en profiter pour valider les plans : une bonne idée pour faciliter la post-production. C’est aussi un excellent moyen de l’impliquer dans le projet et de lui offrir une expérience qui le sort de son quotidien, plutôt que de se contenter d’un livrable ;
  • Une fois les plans validés, arrive la post-production. KÖM envoie au client un “bout à bout”, soit une sélection des rushs les plus intéressants qui permettront de valider l’articulation du scénario. Ensuite, l’agence réalise une première version (en travaillant la musique, les couleurs, …).  S’ensuit une série d’aller-retours, jusqu’à obtenir la vidéo finale, prête à diffuser. 

La vidéo : un format complémentaire à l’écrit pour susciter des émotions

 

A ce stade, on commence à mieux comprendre l’engagement, à la fois en temps et en argent, que représente la création d’une vidéo. Alors, pourquoi se lancer dans un tel chantier ?

 

Harold nous partage dans l’épisode de nombreuses raisons de choisir ce format. Il souligne notamment la complémentarité de la vidéo avec les formats écrit, photo ou audio. La clé selon lui ? Jouer sur tous les formats, pour diversifier sa communication. Cependant, il est clair que la vidéo a le don de capter rapidement et efficacement l’attention. Elle s’impose même sur des plateformes où elle n’est pas le format principal (comme Instagram avec les Reels, ou Linkedin, où elle se démarque des autres publications). 

 

Plus vivante, selon Harold, la vidéo permet également de laisser moins de place à l’interprétation. On perçoit mieux la tonalité de l’auteur, ce qui en fait un outil extrêmement puissant lorsque l’on désire faire passer un message. Et puisqu’il n’y a pas plus efficace que de pratiquer ce que l’on prêche, Harold en profite pour rappeler qu’en deux ans d’existence, KÖM n’a toujours pas besoin de commerciaux. Preuve, s’il en fallait, que la vidéo est le canal idéal pour convaincre tout en incarnant sa marque ou son univers. 

 

La secret sauce KÖMKOM

 

Sans rentrer dans des considérations neurologiques (même s’il est passionnant de s’intéresser à l’impact de la vidéo sur notre cerveau), Harold note avoir de moins en moins besoin d’initier ses prospects aux avantages de la vidéo. Dans son processus commercial, KÖM insiste donc de plus en plus sur son impact concret, avec des mesures chiffrées. 

 

Les scénarios créés par l’agence, notamment pour un contenu axé sur l’acquisition, vont ainsi se concentrer sur les premières secondes. C’est ce que l’on appelle les scroll stoppers, ces éléments qui permettent de capter l’attention, et de retenir le spectateur jusqu’à la fin de la publication. 

 

Harold invite d’ailleurs les auditeurs de The Storyline à le contacter sur LinkedIn pour connaître les ingrédients de sa secret sauce. Il nous livre tout de même un de ses secrets : les émotions (l’humour, la joie, etc.), des scroll stoppers particulièrement puissants. 

 

Vers une automatisation de la vidéo : comment éviter l’homogénéisation créative à l’heure de l’Intelligence Artificielle ?

 

Un autre facteur important du succès de KÖM est sa capacité à proposer des vidéos uniques et créatives. A l’aune de l’intelligence artificielle, capable de créer des tonnes de contenu en quelques micro-secondes, la clé est d’éviter l’homogénéisation.

 

Pour Harold, cela ne signifie pas pour autant qu’il faille se désintéresser de ces nouvelles technologies, bien au contraire ! S’il estime qu’il sera toujours plus difficile d’automatiser les domaines créatifs, il est possible de le faire pour certaines tâches. Un chantier sur lequel planche déjà KÖM. Il estime ainsi qu’il lui a permis de produire ses vidéos 6 fois plus rapidement, et d’en multiplier la qualité par deux ! Une piste intéressante pour réduire ses coûts et augmenter ses marges.  

 

Réfléchir au pourquoi et au comment avant de se lancer dans la vidéo

 

Pour conclure, Harold nous partage ses conseils pour se lancer dans la vidéo ou se confronter à ce nouveau format. Il nous invite notamment à : 

 

  • Consommer le contenu gratuit disponible en ligne. Une ressource presque inépuisable, et très efficace pour monter rapidement en compétences ; 
  • Trouver son élément différenciant (que ce soit dû côté du rendu, du prix, ou même de la tonalité. La vidéo reste un secteur très concurrentiel, il est donc crucial de se démarquer. Et pour ceux que cela intéresse, KÖM lancera très prochainement sa formation B2B !
  • Regarder ce qui se fait, pour s’inspirer et faire mieux ! La vidéo implique en effet un travail de benchmarking quotidien ;
  • Discuter avec ceux et celles qui font de la vidéo depuis un certain moment. C’est un bon moyen de se former, et de trouver sa patte par la suite ;
  • Ne pas hésiter à se lancer, même en parallèle de son activité actuelle. Le bon côté de la vidéo, c’est qu’elle peut vite s’apparenter à un loisir !

 

J’espère que ce témoignage, bourré de conseils, vous aura donné envie de vous frotter à la vidéo. Je retiens en particulier le pouvoir de ce format pour transporter ses prospects dans l’univers de sa marque. A condition bien sûr de ne pas abuser des codes (comme l’humour) si on est pas vraiment à l’aise face à la caméra. 

 

Je vous invite aussi à bien définir vos objectifs. Et à vous demander si ce format est pertinent pour les atteindre avant de vous lancer. La vidéo est certes un puissant levier de viralité, mais elle demande beaucoup de travail. Alors autant s’assurer qu’elle sera adaptée à son projet ! 

 

Ressources : 

 

Le site de KÖM

Le profil LinkedIn de KÖM

Un article sur la création par Watson l’IA d’IBM, du teaser d’un film d’horreur

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